Bienvenue sur le site Internet de votre député.
Vous trouverez ici une actualité vivante et pratique concernant mon travail à l’Assemblée Nationale, mais aussi mes actions et les manifestations au sein de notre 3éme circonscription d’Eure et Loir.
Elle prendra les formes les plus diverses : comptes-rendus, photos, coupures de presse, billets d’humeur, ou mini-reportages sur des éléments ponctuels.
Vous pouvez faire des commentaires à propos de chaque article. ils ne seront publiés qu' après modération et seulement s'ils respectent la «Netiquette » dont je rappelle ici la philosophie: « Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire… ».
Vous pouvez nous contacter aisément à l’Assemblée Nationale ou à la permanence de Nogent-le-Rotrou.
Vos suggestions et vos remarques sont les bienvenues à l'adresse suivante : contact@la-raudiere.com
NB: Utilisez le FLUX RSS si vous voulez être prévenu automatiquement des nouvelles les plus récentes.
Intéressant article (un peu technique) sur le déploiement du très haut débit rural. - 04 avril 2010
Vu sur le blog de Michel Lebon: une opinion documentée sur l'offre d'accès à Internet par satellite.
Très intéressant article qui reprend les notions de physique. La difficulté est de trouver une solution disponible rapidement -même si elle est vraiment imparfaite- pour les territoires ruraux, à coût raisonnable... Le déploiement d'une solution hertzienne pour le très haut débit (réseau LTE ou 4G) est aussi envisageable en parallèle, mais les opérateurs mobiles ne semblent pas avoir très envie d'investir dans la génération suivante, alors que la 3G n'est pas encore déployée sur tout le territoire.
Cela n'empêche pas d'avoir la volonté de déployer la fibre sur tout le territoire, bien au contraire. Cela doit rester notre objectif...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Après le label "Haut débit pour Tous" qui à ce jour, n'a labellisé que des offres satellitaires, en effectuant un copier/coller à l'origine, des caractéristiques techniques de l'offre Nordnet d'Orange, voilà que depuis quelque mois, on nous chante le refrain de "MEGASAT", l'offre complémentaire pour la couverture "très haut débit" (50 Mbits/sec à la prise abonné, ben voyons ...) pour les territoires ruraux ...
A tel point que 380 Millions d'€ du Grand Emprunt seraient prévus pour soutenir le projet !?
Les capacités de lobbyiste d'Eutelsat, du CNES ... et d'intervention dans des revues "papier glacé" (Europe Parlementaire), ou quotidiens nationaux (Les Echos), journaux du WEB, sans parler des cabinets ministériels, sont elles si grandes, que d'auditions parlementaires en auditions par l'ARCEP, rien ne puisse les arrêter?
Pour faire court et synthétiser ce que j'ai pu déjà écrire ici et là, en particulier dans ma contribution à la consultation publique de la DGCIS sur le "Plan National pour le Très Haut-Débit", répondre à certain(e)s parlementaires "proches du dossier" comme l'on dit ..., en résumé, les offres basées sur des satellites :
- géostationnaire (36 000km), engendreront, comme les actuelles, des latences (temps de ping >> 600 msec, sans compter le "chainon" terrestre) inacceptables pour de nombreuses applications : c'est de la physique "pure à dure", liée à la vitesse de la lumière et à la distance terre/satellite, AR à parcourir 2 fois pour un protocole avec mécanisme d'acquittement...(voirici l'explication donnée par Tooway, sachant qu'on est plus proche de 300msec que de 250 msec)
- sont et resteront très sensibles aux conditions météo (pluie, tempêtes solaires : bande UV) ; le Bit Error Rate satellite (B.E.R) est de l'ordre de 10-6 ... (même avec tous les codes auto-correcteurs) et les pertes de paquets sont inévitables dans ce cas ...
- resteront TRÈS asymétriques (voie montante au mieux d'1Mbits/sec)
- seront de toute façon, effectivement, soumises aux mécanismes (même avec de la contention inter-abonnés) de "partage de la bande passante globale" entre 750.000 abonnés, même si on nous répondra surement qu'on "peut en lancer plusieurs" ...satellites :
750K fois 50Mégabits/sec cela fait 37,5 ...Térabits/sec ; allons y pour une contention à 37.5, un peu "fiévreuse", cela fait toujours 1 Térabits/sec ... et donc, a priori, une bonne quinzaine de satellites en l'air ... chacun d'entre eux devant délivrer 70 Gbits/sec descendant !!
- seront soumises, du point de vue côté calendrier et "livraison" à l'abonné final, aux règles classiques (type "peau de chagrin") d'arrivée au marché d'une offre technique télécom :
circuit partant des distributeurs de "gros" (mise au point des modems et de la chaine technique et du SI support ...),
pour aboutir aux FAI ( et leurs plans Marketings et leurs Business Plans et leurs CGU/CGV, FPU/FPA ...) donc des offres surement pas disponibles en 2015, chères et restrictives !!!
Certes, une porte de sortie, pour les "territoires de l'extrême (type un hameau perdu au fond d'une vallée de montagne ...), pourrait constituer en la mutualisation d'accès via parabole, avec les caches applicatifs appropriés (un peu comme l'ETSI semble y réfléchir, mais pour des solutions individuelles)... embarqués via des "appliances" soit dans le satellite (pour gagner 300 msec), soit à terre, dans des shelters, avec prolongement en techno classiques *DSL.
Pour moi, définitivement, le satellite reste une solution de broadcasting (one2many) ... et cela n'a pas changé depuis que dans les années 80, une bande d'Alumni de l'INRIA, ont testé pendant 5 ans les "Nouvelles Applications de l'Informatique Répartie", dans le cadre du projet NADIR (dont j'étais le responsable système...) avec les premiers services de données satellitaires (Eutelsat, Télécom1, ...) à partir desquels nous avions élaboré des plate-formes de démonstration, notamment une de "transfert de masse en point à multipoint" ...
De nombreuses applications pourraient en bénéficier, de type MMI (Machine to Machine Interface) en premier, ou de diffusion de flux vidéos, repris localement en DVB (type TNT) ou... en LTE, mais évitons de vouloir en faire la solution neutre et symétrique, de hautes performances, dont l'internaute de demain aura besoin... qu'il habite à Auxillac (48) ou à Toulouse !!
PS: et si jamais, il s'agit d'une contrainte industrielle, de maintien de compétences au sein d'une équipe de haute technicité, qu'on le dise clairement ! Mais cela ne se fera pas sur le dos de la ruralité !
Aucun commentaire |
Laisser un commentaire* |
*En soumettant un commentaire, vous reconnaissez avoir pris connaissance de notre politique de gestion des données personnelles et vous l’acceptez.
|