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Interview dans France-Soir.fr à propos de la soirée génération France du 5 octobre 2010 - 06 octobre 2010

Hier soir, j'ai beaucoup apprécié le forum organisé par «Génération France», le groupe de réflexion présidé par Jean-François Copé, sur le thème : "Nouvelle croissance : à la recherche de la compétitivité perdue".

La très grande qualité des intervenants, la diversité de leurs expériences et le poids de leurs témoignages ont enrichi un débat qui arrive à point nommé.

On trouvera ci-dessous mon interview par Sébastien Tronche de France Soir.fr à ce sujet.

 

 

"Copé ? Un changement dans la manière de faire de la politique'"

Sébastien Tronche 06/10/10 à 18h19

 

Mardi soir, lors du 4eme Forum de Génération France, le club de réflexion de Jean-François Copé, le patron des députés UMP a présenté son plan pour la croissance. La députée UMP Laure de la Raudière explique à francesoir.fr ce qui lui plait dans cette démarche.

 

Jean-François Copé peut se réjouir. Son quatrième Forum de réflexion de Génération France, dédié à la « Nouvelle croissance », a été un succès en terme d'affluence. Ils étaient plus de 600 venus pour discuter d'une « nouvelle stratégie économique » pour la période 2012-2017. Une manière pour le patron des députés UMP de se rendre un peu plus indispensable à la majorité. Parmi les invités de ce débat voulu « contradictoire », principalement des patrons de banques, de PME mais aussi Laurence Parisot du MEDEF, des députés de la majorité ou des membres du gouvernement. Au premier rang tout au long des discussions, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'est fait remarqué, tout comme la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. Pour le contradictoire, seul le député Jean-Pierre Brard, du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, avait fait le déplacement.

Invitée pour son expertise des questions économiques, la députée d'Eure-et-Loir et vice-Présidente de la commission des Affaires économiques, de l’environnement et du Territoire de l’Assemblée Nationale, Laure de La Raudière se montre enthousiaste des réflexions et des débats engagés « dans ce lieu d'échanges ouvert ».

Francesoir.fr. Qu'avez-vous pensé de ce quatrième Forum de Génération France ?


Laure de la Raudière.
J'ai été très intéressée, d'autant plus que ces questions économiques et de croissance sont les sujets sur lesquels je travaille en tant que vice-présidente de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. On a pu discuter de tout ce qui pèse sur les entreprises, des freins aux PME... J'ai apprécié l'envie d'établir une action politique pédagogique. Il y avait des patrons étrangers et je trouve cela bien. Il faut arrêter de raisonner toujours franco-français. C'est un changement radical dans la manière de faire de la politique.

 

Etes-vous une habituée des réunions de Génération France ?


J'y vais assez régulièrement, surtout sur les thèmes qui me concernent. J'apprécie que Jean-François Copé mettent autour du même débat des acteurs très différents. Pas comme dans un parti politique. Mardi soir, il y avait des étudiants, des banques, des PME, le MEDEF, des députés et des ministres. On a besoin de s'enrichir des gens qui ont des idées.

 

Il y avait également le député communiste Jean-Pierre Brard.


Oui, il était là. C'était presque extrême (rires). Mais il manie son idéologie communiste avec beaucoup d'humour. Le débat est plus intéressant lorsqu'il n'y a pas que des idées monocordes. Philippe Meunier (député UMP du Rhône, animateur de l'atelier Equilibre de Génération France.fr, ndlr) a par exemple vanté la nécessité de créer un nouveau contrat social. Il n'a pas le même discours qu'un député UMP plus libéral. C'était un débat riche d'idées.

« L'ouverture est une idée intéressante, dans l'absolu »

 

Pouvez-vous avoir ce même type d'échanges dans l'Hémicycle ?


Bien entendu, ces débats nous les avons dans le travail parlementaire, le travail en commissions lorsque nous auditionnons des experts. Mais il est vrai que nous débattons rarement dans ce format ouvert de table-ronde. C'est un lieu d'échanges plus ouvert. A l'Assemblée, les discours se placent bien plus dans une logique de posture politique et politicienne.

 

La présence de Jean-Pierre Brard reflète-t-elle une « ouverture » façon Jean-François Copé ?


Non, ce n'est pas une politique « d'ouverture ». Ce sont simplement des débats. Quand on travaille sur les sujets économiques, il faut écouter tout le monde. On s'enrichit de la pensée de chacun. La politique « d'ouverture » telle que la mène Nicolas Sarkozy est différente. Je ne dis pas que c'est mal. C'est juste différent car là, nous ne sommes pas dans l'action politique mais dans le débat. L'ouverture de Nicolas Sarkozy est plutôt une volonté d'aller chercher les meilleurs talents. Où qu'ils soient. Ce qui est une idée intéressante, dans l'absolu.


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