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Visite sur le campus numérique des futurs "Geeks" français. - 14 avril 2012

N'en déplaise aux Cassandres qui répètent à l'envi que «le numérique est absent de la campagne présidentielle», ou encore que notre pays est à «la traîne» dans ce domaine, notre passionnante visite le samedi 14 mars du campus numérique au Kremlin-Bicêtre a été une leçon d'optimisme et une preuve que la France a son mot à dire dans ce domaine fort créateur d'emplois.

 

J'ai eu en effet le plaisir d'accompagner Nicolas Sarkozy et son porte-parole, Nathalie Kosciusko Morizet, sur le Campus Numérique du groupe Ionis qui rassemble 5 écoles formant à la diversité des métiers du numérique (télécoms, sécurité informatique, développement de logiciels, métiers d’internet, web design…).

 

 

 

La grande surprise lorsque l'on visite ces écoles, c’est l’innovation pédagogique et l’incroyable capacité de travail des étudiants. Le campus est ouvert 7 jours sur 7 et 24h sur 24h (y compris toutes les salles "machines"), on se croirait dans la Silicon Valley !

 

Le résultat est d'ailleurs au rendez-vous: par exemple, les statistiques de sortie d'une de ces 5 écoles, l'EPITA, sont impressionnantes : 0 chômage, 0 temps d’attente, les étudiants reçoivent en moyenne 10 offres d’emploi avant la fin de leurs études, avec un salaire de sortie moyen de 37 000 euros, soit l’équivalent des grandes écoles HEC ou Polytechnique pour des étudiants qui étaient rarement les têtes de classe au lycée.

 

Citons aussi EPITECH qui détient sans doute le record de la proportion de diplômés impliqués dans une création d’entreprise à la sortie de l’école : plus de 16%.

 

L’ETNA, elle, est une école en alternance dont la formation est dispensée à distance : une organisation très porteuse d'avenir à mon avis et qui pourrait régler bien des problèmes liés au système scolaire français.

 

La Webacadémie, école gratuite de la deuxième chance par le numérique pour des jeunes issues de milieux difficiles, à qui le Campus Numérique et l’association «Zup de Co»  offrent cette formation de 18 mois.
Ces élèves, pour la majorité issus de banlieue et de minorités, sont sortis du système scolaire avant d’avoir obtenu le baccalauréat.
Sur les 40 étudiants de la première promotion, 11 sont allés jusqu’au bout. Ils ont aujourd’hui des emplois intéressants et très bien rémunérés (plus de 30 000 euros annuels, une chance pour ces jeunes et pour leurs familles).

 

L'intérêt de ces écoles réside dans des méthodes pédagogiques mettant l'élève en permanence en phase d'expérimentation de ce qu'ils apprennent, basées sur une relation de confiance, et organisant un travail en équipes pluridisciplinaires. Les jeunes sont donc directement formés pour les besoins de l'entreprise qui va les recruter. Ces dernières ne s'y trompent pas !

 

Pour moi, cette visite a été un véritable message d'espoir au moment où beaucoup d'entre nous craignent pour l'avenir professionnel de leurs enfants.

 


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