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Avec vous vers 2020 ! - 20 décembre 2019

2019 s'achève après une année d'engagements à vos côtés, à aller à votre rencontre, à vous écouter et à traduire vos attentes à l'Assemblée nationale. Ce fut une année délicate d'un point de vue politique, avec la crise des Gilets jaunes, qui a débouché sur le "Grand débat".

J'ai aimé organiser les deux réunions à ce sujet à Mainvilliers et à Nogent le Rotrou en février et mars 2019.

Je remercie les participants une nouvelle fois, pour les échanges respectueux et constructifs que nous avons eus. Je sais bien que tout n'est pas réglé, loin de là, et que les situations que vous avez fait remonter de difficultés financières ou de manques de moyens dans les maisons de retraites, hopitaux, services ADMR... existent toujours. Je sais bien aussi que les fractures territoriales sont toujours présentes.

Mais j'ai l'impression que le gouvernement et surtout la majorité ont pris conscience qu'ils ne pouvaient pas continuer à faire comme "avant". Espérons que l'écoute perdure, notamment dans les discussions en cours sur la réforme des retraites.

 

Je constate que les parlementaires sont souvent critiqués. Certains me demandent ce qu'est le quotidien des députés puisque l'image de débat à l'Assemblée nationale avec peu de parlementaires est parfois montrée en exemple pour nous enfermer dans un cliché.

Bien évidemment nous ne pouvons pas siéger constamment dans l'hémicycle : il y a aussi le travail en commission ou en audition pour les missions d'information que nous conduisons (cette année, j'ai participé à la commission d'enquête sur les énergies renouvelables pendant 6 mois et je "rapporte" actuellement  une mission sur la couverture numérique du territoire (sur le marché entreprises notamment, mais sans oublier de faire le point sur le développement du Très Haut Débit fixe et mobile pour les particuliers). Et heureusement, je passe aussi une bonne partie de mon temps en circonscription, à vous recevoir dans ma permanence de Nogent-le-Rotrou, à visiter des entreprises, à rencontrer des associations, à inaugurer des travaux dans la circonscription et à me rendre dans diverses manifestations dans toutes les communes. Ce sont autant de moment d'écoute. C'est ce qui me donne la force de comprendre et défendre vos préoccupations lors des discussions parlementaires. J'accorde beaucoup d'importance à ces rencontres et c'est pour cela que je ne passe pas mes semaines à siéger à Paris. N'hésitez jamais à me solliciter, si vous en avez le besoin ou si vous souhaitez me faire part de vos avis politiques.

 

Que tous mes vœux de bonheur et de réussite vous accompagnent pour l'année 2020 !

Pour mémoire : vous êtes invités le vendredi 31 janvier à 20h à la salle Pannard au 9 rue Pannard à Courville-sur-Eure.

Afin que nous puissions préparer au mieux, merci de penser à vous inscrire : 02 37 81 82 10 ou rsvp@la-raudiere.com

 

 

 

  

2 Commentaires

MCDL
22/02/2020 05:14

Madame la Députée,
Puisque vous nous invitez à vous solliciter, permettez-moi de vous exprimer ce souhait citoyen très vif que ma désormais longue expérience de la vie me permet : que les représentants du peuple et les élus en général s'imposent en toutes occasions l'éthique d'être représentatifs de TOUS LES FRANCAIS.

De ce que je vois, cela n'est pas le cas et vous en aurez un exemple à la fin de ce commentaire. Car les élus n'ont que deux positionnements forts possibles. Soit la gauche pour ceux d'"en-bas" (expression méprisante d'un des vôtres du temps où vous étiez UMP) ; et la droite - ceux d'"en-haut" donc pour respecter la métaphore - c.-à-d. pour ceux qui s'en sortent le mieux.

Le "en-même-temps" est une position d'entre-deux chaises, un avatar, n'ayant aucun avenir ... (en dehors de se soumettre en tout aux hautes dignités non élues européennes)et qui est d'évidence en France à l'avantage exclusif de ceux d'"en-haut". Le "en-même-temps" a mis le pays à feu, à sang et à sac et compte, à la hussard, violer le peuple français avec une Réforme des Retraites que l'Assemblée accepte de travailler alors qu'elle est incomplète, lacunaire. Il faut juste la reprendre et cela prendra le temps qu'il faudra. Passer en force est une pure folie. La ligne de ce gouvernement apparaît sournoise et sinusoïdale où la vision claire et le but avoué sont non dits mais pas non supputés par la grande majorité des français, d'en-bas bien sûr mais d'en-haut également (avocats, etc.). La pédagogie ne saurait être une méthode de gouvernement. C'est une méthode d'enseignement.

Pour en venir à ceci. J'ai vu parmi les travaux de l'Assemblée, votre proposition d'inscrire dans la loi le fait que les propriétaires doivent avoir le droit de pénétrer tous les deux ans chez leurs locataires.

Je pense que cette autorisation systématique est une grande, une énorme entrave à la tranquillité de notre vie privée. Notre domicile est inviolable. Nul n'y pénètre sans notre accord ou un motif suffisant pour violer notre intimité.
Ce ne saurait être 'Oh, je viens voir si vous entretenez bien". S'il a peur, il ne loue pas. S'il a son loyer sans problème, le contrat est respecté.
Si les rapports sont bons, ET SI LE LOCATAIRE ACCEPTE EN EFFET, il pourra probablement venir voir (mais pas tous les deux ans !).
Je souhaiterais donc que vous modériez ces intrusions d'un tiers aux cas où des désordres dans la location soient suffisamment envisageables ou avérées pour qu'un juge ordonne et impose la VISITE CONTRAINTE.
J'ai toujours loué et jamais aucun propriétaire (habitant d'ailleurs souvent loin de son bien loué) ne m'a jamais fait pareille demande indécente et saugrenue de venir s'immiscer et s'yeuter dans mon domicile principal tous les deux ans !

Mon développement pourrait être bien plus long tellement il y a de superficialité dans toutes les lois logements mais je vais terminer par ceci, qui vous concerne puisque vous êtes demandeuse de cet ajout dans la loi :

On a coutume de dire qu'il y a des gens bien en haut et en bas, des gens courageux en haut et en bas, des c..s en haut et en bas. Bref ...
Il y a donc de mauvais locataires, c'est certains et il faut éviter au maximum que ceux-ci portent préjudice à leur propriétaire...

Mais je peux vous assurer qu'il y a dans les mêmes proportions de mauvais propriétaires qui transforment en cauchemar la vie de leurs locataires,
et pour ceux-là vous ne prévoyez rien à insérer dans la loi ! Cela vous convient-il les bons locataires maltraités et obligés de déménager ? en espérant un meilleur propriétaire la fois suivante (pas garanti du tout !!! les mauvais propriétaires ne risquant rien en ce pays pour l'instant).

Je demande que votre projet de loi, s'il devait être porté un jour à un vote au Palais Bourbon, soit complété par un article qui donnerait ENFIN une instance de recours à un locataire qui subit un calvaire et n'a ni la force ni les moyens de se payer un avocat ni un déménagement pour mauvais tirage au sort du propriétaire intouchable.
IL FAUT AUSSI UN FICHIER DES MAUVAIS PROPRIETAIRES.

Et si cela diminue les propositions de locations, au moins cela diminuera les marchands de sommeil ! Car, hormi ceux qui achètent des immeubles pour en faire des cellules dortoir pour les immigrés avec un loyer indécent et qui sont visés par les pourfendeurs des marchands de sommeil, je ne vois pas que vous luttiez contre les marchands de sommeil privés. Ceux-là ont tous les droits d'escroquerie, de vol, de harcèlement, de maltraitances...

Un élu du peuple doit penser les lois pour TOUTES LES PARTIES DU PEUPLE, et non pour un seul groupe. Ou alors je dois diriger ma requête aux partis de gauche uniquement, la droite étant indifférente aux malheurs des gens d'en bas. Ce qu'a semblé démontrer les 5 € d'APL, mais je ne peux me résoudre à croire que la droite se flatte de "n'être pas tendre". Il s'agit, non de sentimentalité dure ou tendre, MAIS DE JUSTICE.

Il y a des locataires à ficher - comme vous le demandez - mais il y a aussi des propriétaires à ficher !
Au bout de quatre ou cinq locataires se plaignant d'un même propriétaire, celui-ci ne devrait plus avoir le droit de louer, même s'il fait des travaux ou quoi que ce soit pour continuer à percevoir des loyers. Son fond est mauvais et il est un danger pour tout locataire car il ne respecte pas ses locataires qui n'ont qu'à s'en aller s'ils ne sont pas contents de la maltraitance !

Pourquoi étais-je, et tous les français sont-ils si peu impliqués à voir ce qui se vote ? Il est vrai que, lorsqu'ils s'impliquent (comme actuellement avec les avocats, etc.) on constate que les représentants du peuple (?!) et le gouvernement ne calculent pas le peuple, ne l'écoutent pas une seconde. Ils obéissent à des ordres et à des intérêts qui échappent au citoyen.
Un père qui ignorerait les suppliques et cris de sa famille éplorée sur un choix qu'il veut leur imposer de force et sans discussion (réelle !) serait un mauvais homme.

Il faudrait aussi un fichier des inflexibles en politique. Ils seraient interdits d'investiture. Un bon élu a la concorde nationale comme boussole. Il est intelligent, juste et aimé. Et on accepte qu'il ne puisse pas tout faire car le peuple sait qu'il y a des contraintes inévitables.

Un élu ne doit pas voir et traiter exclusivement de bons propriétaires et d'affreux locataires. Votre position actuelle.

Il traite les cas de bons propriétaires et d'affreux locataires,
et d'affreux propriétaires et de bons locataires.
Votre position future j'espère.

Oublions les cas heureux de bons propriétaires et de bons locataires (sans problème et sans besoin de la loi).

Mais pensons avec crainte aux affreux propriétaires avec affreux locataires !
Cet article-là de la loi sera plus compliqué pour définir les dispositions nécessaires équitablement aux deux parties !


Quand on amende une loi, autant en faire le tour le plus complet pour éviter ce que vous déploriez un jour : que l'on revienne sans cesse pour des petits ajustements qui font perdre bien du temps et qui seraient évités si les ajustements avaient été bien fouillés avant vote prévu à l'ordre du jour de l'Assemblée.

Sur la visite du propriétaire, ou de l'huissier, tous les deux ans, sans raison précise, je trouve cela intrusif et outrepassant les droits du loueur.

Le problème est que le législateur ne fait pas la différence entre les locations "normales" et les locations à des populations démunies... qui vont maintenant être placés chez des particuliers eux-mêmes démunis puisqu'ils ne pourront pas vivre sans le loyer. C'est le locataire qui permet au propriétaire de payer ses factures ! Alors le propriétaire est à cran et le locataire démuni devient le banquier du premier ! C'est Kafka. Si le pauvre ne donne pas au à peine moins pauvre son loyer, la foudre doit lui tomber sur la tête.

Ces lois de précaires logés chez des précaires augurent bien des désastres familiaux et sociétaux. Le pauvre est fichu dehors et le propriétaire ne peut pas rembourser son crédit ou payer ses factures pour lesquelles le loyer est impératif.
Pourquoi ne pas avoir continué la politique des logements sociaux ? C'était promis et ce n'est pas fait. Pas dans le chiffre annoncé.

Je n'ai pas abusé du temps de mes députés depuis que j'ai une carte d'électeur. Vous êtes la première. Avant l'arrivée du Président de la République Emmanuel Macron, je n'avais pas ressenti le besoin de regarder de plus près comment nous étions gouvernés et par qui.
Ce qui me fait vous faire part de mon opinion de citoyenne de votre circo.

C'est à cause de nos soucis et de leurs non-réponses que nos élus ont moins de tranquillité dans leur travail. Je le regrette. La confiance dans les élus vous laissait beaucoup plus en paix et je forme des voeux pour que cela revienne en France. Alors je ne posterai plus de commentaire. Ce n'est il est vrai que le troisième et je ne pense pas abuser en ces deux dernières années de désordres en tous genres en France.

Veuillez agréer, Madame la Députée, l'expression de grande considération.

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